Le rôle déterminant de la viralité dans l’extrémisme en ligne
En 2019, la Nouvelle-Zélande a été frappée par l’attentat le plus sanglant de son histoire. Un acte horrible qui a également marqué un tournant en matière de terrorisme numérique 👩💻,révélant à quel point les réseaux sociaux peuvent être utilisés comme une arme destructrice et la nécessité d’agir contre l’extrémisme en ligne.
Une arme redoutable : les médias sociaux 📱
L’attentat a été diffusé en direct sur Facebook pendant 17 minutes et a été vu par 4000 personnes avant d’être retiré. Dans le sillage de cet évènement, l’ex Première ministre, Jacinda Ardern, a dénoncé les dangers représentés par la viralité des contenus extrémistes en ligne et a appelé à une action collective pour prévenir la radicalisation et limiter la portée de ces contenus.
Initiative Christchurch Call : pour un Internet sans extrémisme
Deux mois après l’attaque, Jacinda Ardern a lancé la Christchurch Call en partenariat avec le président Macron. Le but est de mettre en place des mesures concrètes pour lutter contre le terrorisme en ligne, en se concentrant tout particulièrement sur les contenus extrémistes. Parmi les avancées concrètes figurent le ‘Christchurch Call Crisis Response Protocol’ et le ‘Global Internet Forum to Counter Terrorism’.
Nécessité d’une prévention continue
Bien que des stratégies de défense aient été mises en place suite aux attentats, Ardern insiste sur le fait qu’il reste encore beaucoup à faire pour prévenir l’extrémisme en ligne. La solution ne réside pas seulement dans les systèmes techniques, mais surtout dans la responsabilité collective et la volonté politique🤝.